La séquence a abondamment tourné sur les réseaux sociaux en début de semaine, suscitant les commentaires enamourés de la communauté des supporteurs lyonnais et même au-delà. On y voit le président de l’Olympique lyonnais, John Textor, en bras de chemise dimanche à Neuville-sur-Saône, où les U15 (équipe des moins de 15 ans) de l’OL disputaient un tournoi, se mêlant aux badauds, assistant aux matchs derrière une main courante et faisant des checks avec le poing aux jeunes du club au moment où ceux-ci entraient sur la pelouse. Cousue de fil blanc mais aussi printanière, lumineuse, la séquence a pour but de «faire peuple» : pas un luxe quand, comme Textor, on est installé par trois fonds d’investissements américains (Ares, Elmwood Capital LLC et Iconic Sports) à la tête d’une entité aussi patrimonialisée que le club rhodanien. On se fout de nous, bien sûr.
Décisions arbitrales favorables
Mais beaucoup de choses dépendent désormais de la manière dont on raconte l’histoire. L’Olympique lyonnais défiera le Paris-SG samedi à Villeneuve-d’Ascq en finale de Coupe de France. Et il y a plusieurs manières de voir la folle saison lyonnaise, qui se termine sur la double apothéose d’une qualification pour la Ligue Europa et cette finale, alors que le club s’est traîné à la 18e et dernière place de Ligue 1 tout l’automne. Le joueur d’un club luttant