«Ils en voulaient plus. C’est notre plus grand regret.» Le tout lâché sur un ton smart, détaché. Les traces sont fraîches : vingt minutes que l’Inter Milan a été rincé du sol au plafond (5-0) par le Paris Saint-Germain, samedi 31 mai à l’Allianz Arena de Munich, abandonnant sa deuxième finale de Ligue des champions en trois saisons. Et le milieu lombard Nicolò Barella referme la porte sans bruit, pour ne pas réveiller les morts.
Accessoirisés par leurs adversaires tout le match, ridicules et parfois mauvais esprit, Benjamin Pavard et consorts n’ont aucune chance de s’en tenir au constat de Barella. L’heure des comptes n’est simplement pas encore venue. Plus tard, leur entraîneur, Simone Inzaghi, parlera d’un gouffre athlétique en laissant entendre, et ce n’est pas rien, que son équipe partait à l’abattoir : «Nous étions plus fatigués que le Paris-SG. Nous avons manqué de précision dans les passes. La fraîcheur était de leur côté. Nous savions très bien que ce serait dur mais, techniquement, le PSG a été largement au-dessus.»
Reportage