Après un mois de compétition, l’Espagne et l’Angleterre s’affrontent ce dimanche 14 juillet pour la finale de l’Euro de football. Un duel qui ressemble à une opposition de styles, entre une Espagne au jeu rapide et spectaculaire qui a gagné tous ses matchs depuis le début de l’Euro, et une Angleterre prudente voire timorée, en difficulté lors de chaque rencontre mais toujours en course, malgré les critiques que ses performances ont suscitées outre-Manche. Parcours, style de jeu, effectifs : passage en revue avant le match, à 21 heures à l’Olympiastadion de Berlin.
Le parcours : l’Espagne prospère, l’Angleterre galère
Jamais depuis 1984 et les Bleus de Michel Platini une sélection n’a remporté l’Euro en gagnant tous ses matchs, sans séance de tirs au but. Personne n’a donc réussi pareille performance depuis le passage de la compétition à un format à 24 équipes en 2016, qui suppose que les finalistes jouent sept rencontres au total. C’est dire l’exploit qu’est en passe de réaliser l’Espagne, qui totalise six succès en autant de matchs depuis son entrée en lice le 15 juin quand bien même elle a affronté – malchance au tirage au sort – plus de favoris que quiconque dans le tournoi.
Elle avait hérité pour la phase de poules du «groupe de la mort», avec notamment la Croatie, demi-finaliste de la dernière Coupe du monde, et l’Italie, championne d’Europe en titre. Mais les joueurs du sélectionneur espagnol, Luis de la Fuente, s’en étaient sortis sans trembler, terrassant d’entrée les Croates,