Menu
Libération
«Les trois visages du foot» (1/3)

Foot : «A Lens, il y a un rapport particulier au patron, un peu paternaliste»

Article réservé aux abonnés
A l’occasion de la reprise du championnat de Ligue 1, «Libération» prend le pouls du foot français à travers les figures du directeur de club, du coach et du joueur. Aujourd’hui, Arnaud Pouille, à la tête du RC Lens, explique comment son rôle et ses responsabilités ont évolué.
Le premier match de la saison du RC Lens contre le Stade rennais, le 8 août, au Roazhon Park de Rennes. (Jean-Francois Monier/AFP)
publié le 12 août 2021 à 19h48

Sous les pavés de la communication planétaire autour du cas Messi, la plage du foot hexagonal comme il va : dureté du contexte économique en pleine crise des droits télé et du coronavirus, structuration évolutive des contrats, manière de diriger un club ou de mener une carrière… Une équipe repose sur trois piliers : les dirigeants, les joueurs et ceux qui les entraînent. Avant Younis Abdelhamid (défenseur du Stade de Reims) et Pascal Gastien (coach de Clermont), on s’est longuement posé avant la reprise de la saison de Ligue 1, dont la deuxième journée se déroule ce week-end, avec Arnaud Pouille, directeur général du RC Lens : diplômé de l’Essec, il est passé par le cabinet d’audit Arthur Andersen puis par le Stade français rugby du fantasque Max Guazzini. Il détaille son rôle et son positionnement face aux situations nouvelles qui se présentent à lui.

A combien s’élève la facture des droits télé et du Covid pour votre club ?

D’entrée, on sentait que le modèle économique de Mediapro allait être tendu, surtout en l’absence d’accord de distribution entre la chaîne et Canal +. On se disait : ça va tenir deux ans. Une saison pour tester le modèle et comprendre que ce serait compliqué,