La mandature de Didier Deschamps avait un goût d’éternité. Mais même celle-ci tire à sa fin : ce mercredi 8 janvier, lors d’une interview enregistrée lundi puis diffusée en milieu de journée sur TF1, le sélectionneur des Bleus depuis 2012 a annoncé qu’il quitterait son poste à l’issue du Mondial de 2026, organisé par le Canada, les Etats-Unis et le Mexique. Une annonce aussi discrète que faire se peut, lâchée lors d’un entretien croisé avec Brigitte Macron pour l’opération Pièces jaunes. Et qui aura vu le coach tricolore s’expliquer a minima : «Je suis prévu jusqu’en 2026 et ça s’arrêtera là, parce qu’il faut que ça s’arrête à un moment. Dans ma tête, c’est bien clair. J’ai fait mon temps aussi. On n’a jamais envie que ça s’arrête quand c’est une belle chose, mais il faut savoir dire stop, il y a une vie après. Je ne sais pas laquelle elle sera. Mais 2026, ça fera quatorze ans, ça fait beaucoup aussi. Le plus important, c’est que l’équipe de France reste au sommet comme elle l’est depuis de nombreuses années.»

Le mouvement de Deschamps (56 ans) est assez simple à analyser. Au croisement d’une usure personnelle et d’un contexte peu amène depuis le dernier championnat d’Europe,