Chakhtar Donetsk-Metalist Kharkiv. La symbolique n’a échappé à personne en Ukraine : c’est par une confrontation entre la capitale officieuse du Donbass et la seconde ville du pays sous le feu constant des frappes russes que le football s’apprête à reprendre vie dans le pays. La saison dernière, le même Chakhtar Donetsk comptait deux points d’avance sur son éternel rival, le Dynamo Kyiv, quand la saison a été brusquement suspendue fin février, au moment de l’entrée des troupes russes en territoire ukrainien. Avant que les instances ukrainiennes du foot n’annoncent l’arrêt définitif du championnat le 26 avril, sans désigner de champion.
Six mois plus tard, alors que les combats font toujours rage, la Premier Liha – la division 1 ukrainienne – reprend, tout comme le championnat féminin, tandis que des rencontres dans les championnats de jeunes se sont déjà jouées lundi. Le choix de redémarrer aussi vite, alors que le conflit s’enlise et semble loin de s’achever, a beaucoup interrogé. Les instances ukrainiennes y voient dans la reprise des rencontres une portée symbolique et politique. Ce n’est pas un hasard si la date choisie, le 23 août, la veille du jour où le pays célèbre traditionnellement son indépendance, acquise en 1991, correspond à la fin de la loi martiale dans le pays.
Les autorités ukra