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Tirage au sort

Huitièmes de finale de la Ligue des Champions : le PSG, bien loti, affrontera la Real Sociedad

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Le club de la capitale s’en tire bien après le tirage au sort des huitièmes de finale de la compétition reine du foot européen, avec un double affrontement contre les Espagnols de Saint-Sébastien. Suffisant pour éviter un nouveau crash ?
Le tirage au sort de la prochaine phase de la compétition européenne avait lieu ce 18 décembre au siège de l'UEFA à Nyon, en Suisse. (Harold Cunningham/Getty Images. AFP)
publié le 18 décembre 2023 à 12h23
(mis à jour le 18 décembre 2023 à 13h47)

S’il tourne à la formalité pour le gros du bataillon des grands de ce monde, les six ou sept clubs (Real Madrid, Bayern Munich, les clubs anglais quels qu’ils soient…) visant la victoire finale en Ligue des champions, le tirage au sort des huitièmes de finale est toujours un événement vu du camp parisien : depuis l’arrivée de Kylian Mbappé et Neymar au club pendant l’été 2017, le club de la capitale a été éliminé à ce stade quatre fois sur six, la finale covidée de 2020 (0-1 contre le Bayern) et la saison 2020-2021 (1-2, 0-2 contre Manchester City en demi-finale) faisant exceptions. Il y a ainsi tout lieu de se féliciter du tirage au sort réalisé lundi à Nyon, en Suisse : c’est la Real Sociedad de Saint-Sébastien (Pays basque), de loin l’adversaire le moins expérimenté que le Paris-SG pouvait rencontrer à ce stade, qui a été offert à Kylian Mbappé et consorts.

Non qu’il faille prendre la formation espagnole à la légère : contrairement au Paris-SG, deuxième de sa poule (ce qui le contraint à recevoir d’abord en huitième), la formation emmenée par le défenseur breton devenu espagnol Robin Le Normand a dominé la sienne et il y avait du lourd – un Inter de Milan finaliste malheureux en juin face à Manchester City ainsi que deux routiers de la Ligue des champions, le Benfica Lisbonne et le RB Salzbourg.

Une affaire d’expérience et de moyens

Mais les Parisiens ont jusqu’ici une particularité : ils ne se font éliminer dans la compétition reine que par des grands noms : le Real Madrid (deux fois), le Bayern Munich (deux fois aussi) ou Manchester City (deux fois encore). Une affaire d’expérience et plus sûrement de moyens, les Parisiens ayant historiquement du mal face à des effectifs de son niveau objectif. Après, c’est le terrain qui parlera. Si le coach parisien, Luis Enrique, n’en finit plus de promettre des lendemains radieux, on ne voit pour l’heure pas venir grand-chose, une certaine impuissance offensive se superposant à un malaise grandissant autour de Mbappé qui n’en finit plus d’afficher sa frustration sur le terrain même s’il reste efficace (18 buts cette saison).

Prévues fin février et début mars, les deux rencontres contre la Real Sociedad (lointain demi-finaliste de la C1 en 1983, alors que chaque pays n’envoyait que son champion domestique dans l’ancêtre de la Ligue des champions) devraient coïncider avec la reprise de l’éternel feuilleton de la prolongation du contrat de la star, son bail arrivant à échéance en juin. C’est aussi une période où le club a souvent joué de malchance côté blessures, l’usure physique des six premiers mois de la saison ayant aussi sans doute été mal gérée par le passé.

Le génie pour se mettre en difficulté

Bref : si c’est en principe le pot de terre contre le pot de fer au regard de la disparité des moyens (une centaine de millions d’euros pour la Real Sociedad, multiplicateur entre huit et dix pour le Paris-SG), les Parisiens ont toujours eu le génie de se mettre en difficulté et de se rendre vulnérables au cœur de l’hiver. Et c’est tout le foot français qui tousserait : une fois de plus, le Paris-SG est le seul représentant hexagonal en Ligue des champions à ce stade de la compétition.

Les duels dans le détail

  • FC Porto (Portugal) contre Arsenal FC (Angleterre)
  • SSC Napoli (Italie) contre FC Barcelone (Espagne)
  • Paris Saint-Germain contre Real Sociedad (Espagne)
  • FC Internazionale de Milan (Italie) contre Atlético de Madrid (Espagne)
  • PSV Eindhoven (Pays-Bas) contre Borussia Dortmund (Allemagne)
  • SS Lazio (Italie) contre Bayern Munich (Allemagne)
  • FC Copenhagen (Danemark) contre Manchester City (Angleterre)
  • RB Leipzig (Allemagne) contre Real Madrid (Espagne)

Mise à jour le 18 décembre à 13h45 avec l’analyse de Grégory Schneider.