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«Ils ne sont pas plus cons que des Maghrébins» : le coach d’Orléans Bernard Casoni s’excuse et se dit «tout sauf raciste»

L’ancien international français a tenté de se défendre ce jeudi 12 octobre, après avoir été suspendu par le club de 3e division qu’il entraîne et l’ouverture d’une enquête préliminaire à son encontre.
Bernard Casoni à Lorient le 22 avril 2017. (Jean-Sébastien Evrard/AFP)
publié le 12 octobre 2023 à 10h20

Accusé de propos racistes, l’ex-international français Bernard Casoni, entraîneur du club de foot de l’US Orléans qui l’a depuis suspendu, a tant bien que mal essayé de limiter la casse ce jeudi 12 octobre au matin. «Bien sûr que cela choque, je le comprends. […] Je m’excuse d’avoir pu blesser des gens, ce n’est pas dans ma nature», a souligné le coach de 62 ans, sur l’antenne de France Bleu Orléans, qui avait révélé ses propos plus tôt dans la semaine.

Mais l’ancien joueur aux 30 sélections en équipe de France a ensuite ajouté : «Je suis tout sauf raciste. J’ai pu tenir des propos déplacés».

D’autres propos de même nature

L’affaire a éclaté avec la diffusion lundi par France Bleu Orléans d’une déclaration de l’entraîneur de National (3e division), en parlant de l’adhésion de son effectif à son plan de jeu : «Je l’ai fait dans tous les clubs où je suis passé, je l’ai fait avec des Maghrébins ! Ils ne sont pas plus cons que des Maghrébins hein… Je veux dire, voilà, c’est le rôle d’un entraîneur», disait-il lors d’une conférence de presse datant du 21 septembre, veille d’un match contre Châteauroux.

France Bleu Orléans, citant plusieurs joueurs et des membres du club, a précisé que Bernard Casoni avait tenu d’autres propos de même nature à plusieurs reprises.

Visé par une enquête préliminaire pour provocation à la haine ou à la discrimination raciale et pour injures publiques à caractère raciste ouverte par le parquet d’Orléans, Bernard Casoni a été suspendu par son club mardi.

L’ancien international français a déposé mercredi une plainte contre X pour dénonciation calomnieuse, a précisé son avocat Didier Lacombe.