C’est entendu : les mastodontes européens, type FC Liverpool ou Real Madrid, n’avaient pas besoin sportivement de la Coupe du monde des clubs XXL, qui s’ouvre aux Etats-Unis dans la nuit de ce samedi 14 juin à dimanche 15 juin, pour exister. Assis sur une Ligue des champions qui aura rayé 49 des 55 confédérations européennes de la carte (les Roumains, Danois et autres Ecossais ne jouent plus que les utilités, voire les alibis), épuisés par les cadences infernales imposées aux grands de ce monde puisqu’on frise les 80 matchs, irrigués à flux continu par les joueurs venus du monde entier que leur puissance économique permet de siphonner pour tenir les susdites cadences, ils sont là pour chasser le milliard d’euros de dotation, 125 millions au vainqueur, promis par la Fédération internationale pour booster sa nouvelle Coupe.
Mais voilà, le foot est un objet mondialisé. Avec ses perdants : tout le monde sauf eux. Et, si on élargit la focale géographique, tous les continents sauf l’Europe. A l’Egypte ou l’Espérance de Tunis près, qui existent footballistiquement en soi,