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Libération
Suprématie

Le FC Barcelone champion d’Espagne pour la 27e fois de son histoire

Les Blaugrana se sont imposés dimanche soir 4-2 chez leurs rivaux de l’Espanyol Barcelone. Une victoire validant le titre pour le Barça qui renoue ainsi avec le succès après plusieurs années compliquées.
Dimanche soir, après la victoire du Barça. (Lluis Gene/AFP)
publié le 15 mai 2023 à 9h03

Le Barça de retour sur le toit d’Espagne. Grâce à sa victoire 4-2 sur la pelouse de l’Espanyol dimanche soir, le FC Barcelone a été sacré champion d’Espagne à quatre journées de la fin de la saison, et ce malgré des scandales et des difficultés économiques. Après une courte nuit, à célébrer leur 27e Liga, les Blaugrana paraderont ce lundi 15 mai dans les rues de la capitale de la Catalogne accompagnés des joueuses de l’équipe féminine qui, elles, fêteront leur 8e titre de championne d’Espagne.

Une éternité qui prend fin : quatre ans après son dernier sacre en 2019, le FC Barcelone a enfin reconquis le trône espagnol pour la 27e fois de son histoire. Il s’agit du premier titre majeur pour l’entraîneur Xavi, qui n’avait jusque-là gagné qu’une Supercoupe d’Espagne depuis son retour sur le banc blaugrana en novembre 2021. C’est, au passage, le premier titre de champion d’Espagne du club catalan depuis le départ de Lionel Messi au Paris Saint-Germain en 2021.

Record de la meilleure défense en vue

Un triomphe construit avec la manière : le Barça a délogé le Real Madrid de la première place du classement juste avant la parenthèse du Mondial au Qatar, puis ne l’a plus lâchée jusqu’au sacre. A quatre journées de la fin de la saison, la «Maison blanche», deuxième avec quatorze points de retard, est désormais trop loin pour déloger son rival. Barcelone peut remercier sa défense. Les Catalans n’ont encaissé que treize buts en 34 journées, et sont sur les bases du record historique du Chelsea de José Mourinho, qui n’en avait encaissé que quinze en 38 matches en 2004-05.

Dimanche, les hommes de Xavi n’ont d’ailleurs pas pu compter sur une contre-performance du Real (vainqueur de Getafe 1-0 samedi), et ont donc dû finir le travail eux-mêmes. Le Barça a plié la rencontre dès l’entame, avec un premier but du genou droit signé Robert Lewandowski pour s’imposer finalement 4-2.

Le sacre de Xavi et Laporta

Ce titre est la consécration tant attendue d’un Barça qui n’avait cessé de déchanter depuis son dernier sacre en 2019, conquis avec 19 points d’avance sur le Real Madrid (3e). En quatre ans, les Catalans ont sombré dans un tourbillon mêlant valse d’entraîneurs (quatre depuis 2019), scandales juridiques, crise économique et bilans sportifs décevants, avec notamment deux éliminations consécutives dès la phase de groupes de la Ligue des champions. Si ce sacre est aussi celui du président Joan Laporta, réélu en 2021 et qui a participé à assainir les finances et l’ambiance du club, il porte surtout le sceau de Xavi. C’est lui, l’ancienne gloire du Camp Nou, qui a été l’architecte de ce «nouveau projet» et de ce succès au long cours, pour sa première saison complète à la tête du banc blaugrana.

Par respect pour l’Espanyol, voisin et rival historique des Blaugrana qui est à la lutte pour le maintien, le trophée ne sera remis aux joueurs du Barça que samedi prochain, lors de la réception de la Real Sociedad au Camp Nou. En attendant, les Barcelonais ont déjà commencé les festivités dans la nuit de dimanche à lundi en dansant sur Djadja de la Française Aya Nakamura. Le choix d’un certain Ousmane Dembélé qui, en plus d’être un merveilleux joueur, semble aussi être un très bon DJ.