Le Real Madrid et le FC Barcelone. Voici, mercredi, ce qu’il reste du projet mort-né de la Super Ligue. En moins de trois jours, la compétition entre VIP du foot européen n’a pas tenu face à la vindicte et à l’indignation des instances dirigeantes, des joueurs et des supporteurs. Bref, de tous les autres qui font le football. Comment une telle entente a-t-elle pu voler si vite en éclats ? Le foot va-t-il reprendre comme si de rien n’était ? Décryptage.
Un naufrage de 15 heures
La Super Ligue n’existe plus. C’est l’entourage d’Andrea Agnelli, patron de la Juventus et principal instigateur du projet, qui l’a dit ce mercredi après-midi. Comment pourrait-il en être autrement ? Aussi inattendu que l’annonce dimanche soir du projet destiné à supplanter l’actuelle Ligue des champions, le retrait de la quasi-totalité des mutins rendait de facto la compétition caduque.
Manchester City a lancé le bal des désistements vers 21h30 mardi, alors que se tenait une réunion entre les douze protagonistes. Tour à tour, les cinq autres clubs anglais emboîtent le pas de City. Liverpool, Manchester United, Arsenal et Tottenham autour de minuit, Chelsea peu après 2 heures du matin. Le lendemain, au tour de l’Atlético Madrid et l’Inter Milan d’officialiser leur retrait du projet, suivi de l’AC Milan autour de 14 heures et de la Juventus. Signe peu trompeur du chaos ambiant : mercredi, le t