Du déni au mensonge, il y a un monde. Un Paris-SG sous pression retrouve mardi au Parc des princes, lors de la phase de groupe de Ligue des champions, le Manchester City de Pep Guardiola qui l’avait sorti en demi-finale de la précédente édition, et l’entraîneur du club de la capitale, Mauricio Pochettino, ne sait plus quoi raconter. Manchester City est «très fort», le Paris-SG est «en construction», il sait «qu’il doit s’améliorer» et il plane sur cette équipe stratosphérique à 540 millions d’euros de masse salariale annuelle – selon le calcul du président de la Ligue professionnelle espagnole, Javier Tebas, ennemi déclaré du club parisien mais pas bien loin de la vérité sur ce coup-là – un parfum paradoxal de communication soviétique.
L’humour ou le second degré en moins. Pochettino est un homme (professionnellement) mort, ce dont il a pris acte en mai quand il a informé sa direction qu’il voulait s’arrêter là – le lundi 31 mai précisément, en fin d’après-midi, on tient le déroulé des discussions bien au chaud – avant de se faire retourner. Il n’entraîne pas la formation parisienne. Il est gardien de square. Sans le sifflet. Sous s