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Décryptage

Le Graët et la FFF : coup de soufflet final

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Poussé vers la sortie, le dirigeant a officialisé ce mardi son départ de la tête de l’institution, après un long mandat parsemé de polémiques. Autre dossier chaud, le cas de la sélectionneuse Corinne Diacre, fixée sur son sort la semaine prochaine.
Noël Le Graët au siège de la Fédération française de football, le 10 janvier. (Christophe Archambault/AFP)
publié le 28 février 2023 à 18h54

Un monument est tombé mardi, à peine le Comité exécutif (Comex) de la Fédération française de football (FFF) ouvert : «en retrait» (selon la terminologie fédérale) depuis le 11 janvier à la suite d’accusations de harcèlement moral et sexuel et de dérapages verbaux, Noël Le Graët a présenté sa démission. Onze ans que le Breton régnait sans partage – scrutin de liste éliminant de fait l’opposition au sein du gouvernement de l’instance oblige – sur les affaires fédérales mais une influence qui remonte beaucoup plus loin encore, puisque Le Graët dirigea la Ligue professionnelle dès 1991. Philippe Diallo voit donc son intérim à la tête de la FFF se poursuivre jusqu’au 10 juin.

Magie des fidélités anciennes : le Breton a retrouvé du boulot dans la foulée puisque le président de la Fédération internationale de football (Fifa), Gianni Infantino, lui a offert la direction du bureau parisien de l’instance faîtière, selon le membre du Comex Eric Borghini. Qui s’est exprimé là-dessus en sortant des bâtiments de la FFF après la réunion : «Il a été nommé en raison de ses compétences, son expertise et son expérience.» Et pour n’avoir jamais lâché