Un grand ancien nous a dit un jour : «Le foot est une dictature dont la langue officielle est le mensonge.» Dimanche, le président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graët, se sentant pousser des ailes, s’est résolument écarté de la communication balisée corporate. Et il n’est pas interdit de penser que, puisque le journalisme a à voir avec la manifestation de la vérité quelle qu’elle soit, l’édile, ainsi que RMC au micro duquel il s’est exprimé, doivent être conjointement remerciés.
Le sujet portait sur Zinédine Zidane, éternel candidat malheureux au poste de sélectionneur des Bleus que Didier Deschamps vient tout juste de se voir confier jusqu’en 2026, soit quatorze années à la tête d’une équipe de France censément pensée comme un bien commun là où les clubs ont un actionnariat privé. «Zinédine Zidane fait ce qu’il veut, ça ne me regarde pas. Je ne l’ai jamais rencontré, on n’a jamais envisagé de se séparer de Didier. Son avenir ? Je n’en ai rien à secouer. Il peut aller où il veut, dans un club… Une sélection ? J’y crois à peine en ce qui le concerne.» Puis : «Si Zizou a tenté de me joindre ? Cert