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La Coupe du monde de foot 2034 en Arabie Saoudite, une attribution couleur mégalo

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Coupe du monde 2022 au Qatardossier
La Fifa attribue l’organisation du Mondial de 2034 à la pétromonarchie. L’aboutissement d’années d’efforts du pays et de manigances à la tête de l’instance.
Le roi Mohammed ben Salmane à Djeddah (Arabie Saoudite), en juillet. (Balkis Press/ABACA)
publié le 10 décembre 2024 à 19h25
(mis à jour le 11 décembre 2024 à 17h12)

Ça ne devait être qu’une formalité. Ce mercredi 11 décembre, dans une indifférence quasi générale, les 211 associations membres de la Fifa désignent les pays hôtes des Coupes du monde masculines de 2030 et 2034 à l’occasion du congrès annuel de l’instance. Le scrutin aux enjeux colossaux, susceptibles de redessiner la carte du foot mondialisé dans la décennie à venir, se déroule en visioconférence et sans suspense. Le premier créneau est attribué au trio Espagne-Maroc-Portugal, avec une excursion en Amérique du Sud pour marquer le coup du centenaire de la compétition, dont la première édition s’est jadis tenue en Uruguay. Et la compétition de 2034 revient à l’Arabie Saoudite.

Un état de fait connu depuis un an, lorsque le conseil de la Fifa piloté par l’indéboulonnable Gianni Infantino, qui s’affranchit progressivement de tout processus démocratique, décidait de ne retenir que ces deux dossiers. Celui de l’Arabie Saoudite s’est réglé fissa, après un tour de passe-passe en deux temps. En réussissant à acter le principe d’une édition 2030 tricontinentale, Infantino