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Le PSG de Luis Enrique en Ligue des champions : un club en thérapie de groupe

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Un Paris Saint-Germain entre deux eaux, piloté par son coach espagnol, adepte du jeu collectif et star de l’équipe, rencontre l’Atlético Madrid ce mercredi 6 novembre au soir, pour la quatrième journée de la compétition.
Warren Zaïre-Emery, Ousmane Dembélé et Willian Pacho en Ligue des champions avant le match du PSG contre Gérone, le 18 septembre. (Ibrahim Ezzat/NurPhoto. AFP)
publié le 5 novembre 2024 à 21h05

Pas facile à appréhender. Alors que le contingent français engagé en Ligue des champions tape sur le ventre des Maharadjahs en faisant passer les grands d’Espagne (les deux clubs de Madrid pour le Lille OSC, le FC Barcelone pour l’AS Monaco) à la moulinette, le Paris-SG et ses moyens XXL naviguent sur le front européen entre deux eaux, dans une posture paradoxalement flamboyante et discrète, qu’il promènera ce mercredi 6 novembre au Parc des Princes face à un Atlético Madrid aux abois, deux défaites en trois matchs pour les matelassiers. Où l’on redécouvre une statistique bizarre, brandie par les thuriféraires du club comme par ceux qui, désorientés, essaient d’y comprendre quelque chose : les Expected Goals (xG).

Soit le nombre de buts raisonnablement attendus compte tenu des opportunités de marquer qu’Ousmane Dembélé et consorts se créent durant le match, évalués à l’aune d’une base de données comprenant «des centaines de milliers de tirs» (on cite la société Opta, qui collecte ces données) et pondérés par les chances d’inscrire un but dans telle o