Du shadow football. Le 22 décembre, au stade Félix-Bollaert de Lens, le Paris-SG était de la revue en Coupe de France et les spectateurs avaient alors sous les yeux un échauffement étrange et fantomatique, à contresens de tous les chemins consacrés pavant la montée en agressivité d’une équipe de foot jusqu’au coup d’envoi. Ailleurs, partout, les joueurs en terminent avec un toro, une circulation de balle sous pression dans un espace réduit. On stimule ainsi la réactivité, l’œil. Marquinhos et consorts occupaient à l’inverse tout le demi-terrain. Disposés dans leur configuration habituelle du 4-3-3 (quatre défenseurs, trois milieux, trois attaquants dont deux excentrés) aussi précisément que des aimants sur un tableau magnétique. Et personne ne pressait pour contrarier leur jeu de passes : une opposition imaginaire, un monde intérieur et perché. Que l’on imagine habité par la doxa de leur entraîneur Luis Enrique et tout ce qui en découle et qui vaut son pesant de conviction (le coach) et de croyances (les joueurs) à mesure que
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Le PSG face à Arsenal en Ligue des champions : ensemble, c’est tout ?
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Le Parisien Vitinha dans les bras de Bradley Barcola et suivi d’Ousmane Dembélé, le 19 février au Parc des princes. (Dan Mullan/UEFA. Getty Images)
publié le 29 avril 2025 à 6h43
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