Menu
Libération
Foot

Législatives 2024 : le Bleu Ousmane Dembélé appelle à «aller voter» face à la «sonnette d’alarme» du vote RN

L’attaquant du PSG, interrogé ce jeudi 13 juin à la veille du début de l’Euro de football en Allemagne, n’a pas esquivé sur le sujet politique brûlant du moment.

Ousmane Dembélé en conférence de presse à Paderborn, en Allemagne, le 13 juin. (Franck Fife/AFP)
Publié le 13/06/2024 à 17h38

L’actualité politique s’est invitée dans la galaxie tricolore. De passage devant les médias ce jeudi 13 juin, l’attaquant tricolore du Paris Saint-Germain Ousmane Dembélé s’est exprimé sans ambiguïté aucune contre le Rassemblement national, qui a remporté les élections européennes de dimanche et qui apparaît en position de force avant les législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet.

Le journaliste qui a posé la question a qualifié le RN de «parti raciste», avant de lui demander si la situation politique faisait débat chez les Bleus. L’international tricolore, plutôt hésitant jusqu’ici dans le feu roulant des questions, a acquiescé : «Concernant la situation en France, la sonnette d’alarme a été lancée. Je pense qu’il faut se mobiliser pour aller voter. J’ai regardé le journal de 13 heures récemment et j’ai vu que la moitié des électeurs n’étaient pas allés voter. Concernant notre présence en Allemagne, la Fédération a mis en place un système de vote par procuration [déjà effectif dimanche, pour les élections européennes, alors que les Bleus disputaient un match amical à Bordeaux, ndlr]. J’ai envie de dire aux gens : “Allez voter”.»

Réponse préméditée

Si l’attaquant des Bleus n’a pas explicité son vote, ni même son sens, le concept de «sonnette d’alarme» ne laisse guère de doute. Comme le fait que le natif de Vernon (Eure) s’attendait à la question, les joueurs étant longuement briefés par le staff tricolore (surtout quand des questions les éloignant du champ sportif sont dans l’air), et le joueur avait manifestement prémédité sa réponse.

Quelques minutes plus tard, au même endroit, son coéquipier Ferland Mendy a été interrogé à son tour sur l’actualité politique : «Chacun a son avis personnel, je n’ai pas besoin d’étaler quoi que ce soit.» Puis, relancé sur le sujet : «La politique, on en a parlé entre nous, oui. Ils [le staff administratif tricolore] nous ont parlé des procurations. Chacun fera ce qu’il a à faire.»