Les Bleus ne se sont pas loupés pour leur entrée dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 en ayant dominé (0-2) la sélection d’Ukraine, ce vendredi 5 septembre en Pologne. Dans un stade de Wroclaw acquis à la cause ukrainienne (la ville polonaise a des liens historiques avec Lviv et accueille quelque 200 000 réfugiés), l’équipe de France a déroulé un football convaincant, non sans trembler face à de valeureux adversaires.
La première mi-temps fut française. Dès la 10e minute, Michael Olise ouvrait la marque sur un service impeccable de Bradley Barcola. L’attaquant du Bayern Munich, seul au milieu de la surface de réparation, pouvait glisser tranquillement la gonfle au ras du poteau gauche d’Anatoliy Trubin. Les Bleus - qui jouaient ce soir en blanc - continuaient de presser sur le but ukrainien pour tenter d’aggraver le score, sans succès. Mais ce fut un régal de voir évoluer cette équipe, entre phases offensives d’une grande fluidité et travail défensif impeccable, la charnière Konaté-Upamecano faisant montre d’une sérénité de bonze. En face, l’Ukraine n’avait que son courage à opposer.
Le feu dans la surface française
Un peu plus que ça au retour des vestiaires. Les hommes de Serhiy Rebrov ont commencé à se faire dangereux, faisant peu à peu monter le thermomètre en tribunes à mesure qu’ils prenaient de l’assurance. Jusqu’à mettre franchement le feu dans la surface française à la 65e minute. Il a d’abord fallu qu’Ibrahima Konaté sauve une tête d’Artem Dovbyk sur la ligne. Puis qu’il concède un coup franc dangereux. Sur le coup de pied arrêté, Maignan a dû s’allonger pour éviter que le ballon d’entre dans les buts avant d’être suppléé par sa transversale sur le deuxième ballon.
Les Bleus ont fait le dos rond, avant de retourner à l’assaut. On a cru que Barcola allait tuer le match à la 75e, parfaitement lancé par Olise, mais la frappe du Parisien s’envolait dans le ciel polonais. A la 82e minute, enfin la délivrance : mis sur orbite par Aurélien Tchouaméni, Kylian Mbappé a remporté son un-contre-un face au néoparisien Illia Zabarnyi, avant de crucifier le goal ukrainien. La messe était dite.