On finira bien par adorer le football pour ce qu’il est devenu : une conjonction d’intérêts express, sur une saison ou même quelques mois. Et la magie des interactions humaines irradiée par le côté passionnel du sport de haut niveau qui fait naître des histoires de partage, de mémoire, de découvertes de soi, tissant des liens entre la bonne quinzaine de nationalités qui composent désormais les effectifs professionnels. Une flambée : tel endroit, tel moment, tels joueurs, tels coachs puis tout le monde s’éparpille dans le barnum mondialisé. Ceux qui l’organisent sont dans l’ombre. Aujourd’hui, l’actionnariat passe par des consortiums, des Etats, des sociétés de gestion de placements américaines, des fonds luxembourgeois.
Parfois invisibles, parfois incarnés par quelques hommes qui vont et viennent dans le club qui les occupe. Ceux-là dessinent le foot comme il va. Aiguillant les passions des hommes «comme Alexandre le Grand ou Napoléon avant eux», la comparaison était de Mino Raiola, super-agent (Zlatan Ibrahimovic, Mario Balotelli…) mort à 54 ans d’un cancer du poumon. On s’est pointé samedi 3 mai au stade de la Meinau, à St