On s’est pointé samedi 16 décembre au Havre pour voir l’OGC Nice, deuxième du championnat de France de Ligue 1, donc challenger supposé crédible du Paris-SG, se faire démolir (1-3) par les Maritimes et on est tombé sur un protocole intrigant, initié par les Azuréens : le montage derrière les buts du gardien niçois Marcin Bulka d’une caméra GoPro à très exactement 3,20 m du sol, pile dans l’axe du terrain. Mais qu’est-ce qu’elle pouvait bien foutre là ? Qu’est-ce qui, au juste, n’est pas déjà filmé de partout sur un match de Ligue 1 ? Un local, affable comme tout, a poussé le raisonnement suivant : dans le foot comme ailleurs, «les images sont des armes». On peut les montrer (à une commission de discipline statuant sur la peine à infliger à un joueur expulsé par exemple), les monter, les cacher aussi. Leur faire dire ce qu’on veut. Les images mentent.
Et c’est bel et bien à un voyage au pays des mystères qu’invitent les footballeurs de l’OGC Nice version 2023-2024, cornaqués depuis août par un jeune (34 ans) entraîneur italien sans passé de joueur professionnel, Francesco Farioli, qui affiche presque six ans de moins que l’âge de son vénérable capitaine, Dante Costa Santos dit Dante, les traits creusés comme les veines d’un chêne. Une heure avant le match, Farioli, en noir de la tête aux pieds, répondait à