Atterrissage en douceur. S’il l’emporte ce samedi au Parc des princes contre le Havre AC ou si l’AS Monaco ne gagne pas à Décines le lendemain face à l’Olympique lyonnais, le Paris-SG remportera le titre de champion de France sur la saison 2023-2024, son dixième titre en douze éditions. Mercredi, après avoir infligé une tartine (4-1) au FC Lorient, le défenseur du club de la capitale Milan Skriniar rêvait tout haut : «Si nous ne sommes pas champions dès ce soir [l’AS Monaco devait battre Lille quelques heures plus tard pour différer le sacre parisien, ndlr], j’espère qu’on pourra fêter le titre samedi avec nos supporteurs.» Arrivé cet été, l’international slovaque n’est pas au fait des coutumes locales. Le Paris-SG ne fêtera rien du tout.
Il y aurait plusieurs raisons. A commencer par une manière de tradition commandant au club de célébrer son titre lors du dernier match à domicile de la saison, soit le 12 mai pour la réception du Toulouse FC : lors de la saison 2021-2022, il s’était même épargné cette corvée, les joueurs filant dans le vestiaire à la vitesse de la lumière après un nul contre Lens. Samedi, le président parisien, Nasser al-Khelaïfi, n’est pas non plus certain de pouvoir se libérer. Et l’entraîneur Luis Enrique a fait savoir en interne qu’il voyait d’un mauvais œil une soirée flonflons même brève (quarante minutes à tout casser) alors qu’un grand combat attend les joueurs mercredi à Dortmund