C’est une histoire vieille comme le sport et fraîche d’une semaine. Qui passe à la fois par les postures, les jeux de regards et ces petites choses que traquent les caméras partout où paraissent les joueurs. Vainqueur au Parc des Princes (3-1) des Anglais d’Aston Villa, le Paris Saint-Germain peut aborder sereinement le match retour à Birmingham mardi 15 avril. Et deux images ont résumé les matchs allers de quart de finale de Ligue des champions, étalés sur deux soirées qui n’auront pas laissé le foot international dans le même ordre que celui qui prévalait avant elles.
La première est quelque part dans les fichiers informatiques du Real Madrid, déchiré (3-0) sur la pelouse d’Arsenal : douze kilomètres de moins parcourus par les tenants du titre en comparaison à leurs adversaires anglais. Plus d’un joueur de moins, puisque celui-ci parcourt environ onze kilomètres par match. Une honte pour la presse espagnole. Un gouffre pour les statisticiens du jeu. Et une insulte pour tous les entraîneurs et éducateurs de la planète car ces douze bornes disent à la fois l’embourgeoisement et le mépris des joueurs pour le métier qui les nourrit. L