Trois semaines après avoir pris une soupe (1-4) à Newcastle, le Paris-Saint-Germain remet le couvert, ce mercredi 25 octobre, en Ligue des champions au Parc des princes devant le Milan AC, demi-finaliste la saison passée, et il flotte déjà ce parfum excitant et mystérieux qui caractérise, dans l’environnement du club (on ne parle pas de l’équipe), les premiers matchs clés. On parle d’un hybride entre le tournant et la révélation.

L’entraîneur parisien, Luis Enrique, a encore repris vendredi une antienne qui avait intrigué après la rouste reçue en Angleterre, face à une équipe dont l’intensité athlétique et les certitudes tactiques (on doit jouer comme ça) dépassent de beaucoup le talent qu’on prête aux joueurs eux-mêmes : «Même le match qu’on a perdu à Newcastle, j’en suis content. Parce qu’on a continué à aller de l’avant.» Puis : «Quand l’équipe a le ballon, les joueurs sont tous attaquants. Gonçalo Ramos comme [Randal] Kolo Muani ou [Marco] Asensio [tous attaquants de formation et de métier, ndlr] sont défenseurs [dans l’attitude] quand ils n’ont pas le ballon. Ils savent s’adapter à son idée de jeu. Quand je vois Gonçalo ou même Kylian [Mbappé] capables de descendre en position défensive pour aider l’équipe, ça me donne la chair de poule. Ça crée une énergie. C’est quelque chose de spect