En attendant le déplacement de l’AS Monaco à Arsenal et la réception des Autrichiens de Sturm Graz par le Lille OSC ce mercredi 11 décembre, deux clubs français étaient sur le pont dès mardi en Ligue des champions. Pour deux succès, qui ont très précisément raconté deux histoires opposées.
L’odyssée brestoise comme une histoire sans fin
Si le Stade brestois brille depuis le début de la compétition dans une posture d’outsider qui magnifie ses performances, Hugo Magnetti & co sont encore montés de deux étages mardi. La victoire (1-0) acquise au stade du Roudourou de Guingamp devant le PSV Eindhoven, qui écrase le championnat néerlandais, a été décrochée avec les ingrédients habituels, à entendre l’attaquant Romain Del Castillo : «Tout le monde s’est donné à 100 %, personne n’a lâché jusqu’à la dernière minute. Ce sont nos valeurs. [Le gardien] Marco Bizot a fait les arrêts qu’il fallait, il a su nous garder dans le match et nous donner de la confiance. Il fallait d’abord qu’on se donne à 150 % dans le duel et les combats, c’est ce qui fait notre force. Ensuite, on pouvait poser le jeu.»
Et se donner un peu d’air, la pression initiale mise par les Néerlandais leur promettant une correction – le même déroulé que contre Leverkusen (1-1 le 23 octobre) ou à Salzbourg (0-4 le 1er octobre). On veut dire que cette équipe retourne les matchs. Qu’elle grandit sur le terrain, au fil des quelque cent minutes que durent désormais les rencontres, arrêt de jeu compris. «Il nous fallait u