Le Paris Saint-Germain sera de revue, mardi 21 octobre, à Leverkusen dans un contexte apaisé : six points en deux matchs en Ligue des champions. Pourtant, on ne se départit pas d’une impression étrange, comme si ce qui se jouait depuis quelques semaines n’apparaissait qu’en filigrane. Entre faux départs à répétition, jeu de patience et leurres utilisés pour distraire. Surdominants depuis trois ans en Ligue 1, les hommes entraînés par Luis Enrique restent sur une victoire en trois matchs sur le front domestique, où l’Olympique de Marseille a pris le leadership ce week-end.
Et les deux dernières rencontres enchâssant la trêve internationale, un déplacement à Lille le 5 octobre (1-1) et la réception d’un pétulant Racing Club de Strasbourg vendredi (3-3) ont vu, ô surprise, les champions d’Europe en titre subir souvent dans le jeu, physiquement dans le Nord puis, plus curieux, dans les connexions techniques et l’intensité au Parc des princes. Une palanquée de cadres mis au repos ou blessés – Ousmane Dembélé, Fabián Ruiz, Marquinhos, João Neves… – a surplombé l’affaire depuis la tribune d’honneur, en doudoune, signe paradoxal d’implication puisqu’ils pouvaient tout aussi bien