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Ligue des champions : entre le PSG et l’Inter Milan, c’est la brute finale

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Le club de la capitale peut espérer, samedi 31 mai à Munich, décrocher la plus prestigieuse des coupes d’Europe, après laquelle ses propriétaires qataris courent depuis une décennie. Pour cela, il faudra défaire une équipe qui opposera son lyrisme couturé à l’esthétisme immaculé parisien.
Luis Enrique, entraîneur du PSG (à droite), et le milieu de terrain Joao Neves lors de l'ultime session d'entraînement avant la finale sur la pelouse de l'Allianz Arena de Munich. (Luca Bruno/AP)
publié le 30 mai 2025 à 7h45

On finira bien par comprendre ce qu’il y a dans la tête de Bradley Barcola. Mais ce n’est pas pour tout de suite. Samedi 24 mai sur un bout de pelouse, quelques minutes après une finale de Coupe de France qui avait vu son équipe dévorer (3-0) le Stade de Reims à Saint-Denis en quarante-trois minutes, l’attaquant international du Paris-Saint-Germain s’est posé devant un micro : «On a vite fait le boulot.» Mais encore ? «On a mis beaucoup de rythme, en défense et en attaque […]. On savait qu’il fallait faire le boulot.» Le tout lâché comme s’il racontait qu’il avait fait couler l’eau avant d’entreprendre une vaisselle. Le foot sur l’établi : le «boulot». Et on remet ça dans sept jours.

C’est-à-dire ce samedi 31 mai, à l’Allianz Arena de Munich, pour le match d’une vie à l’échelle d’un club