Est-ce ainsi que tombent les équipes dites «moyennes», celles qui ne sont pas assises sur des centaines de millions d’euros de budget annuel ? Longuement, au train ? Au fil de la fatigue accumulée par les cadences démentielles du foot contemporain ? Ce mardi 11 février au Roudourou de Guingamp, le Stade brestois reçoit le Paris-Saint-Germain (18h45 sur Canal+) pour le compte des seizièmes de finale aller d’une Ligue des champions interminable, 144 matchs pour éliminer 12 des 36 équipes du plateau et les représentants suisse ou slovaque sans toucher un cheveu de la tête des grands de ce monde : mais voilà, l’écrémage continue. Et les Bretons fatigués, à bout de ressources sur le front européen (deux défaites en deux matchs 2025), se voient offrir un PSG qui les a déjà tartinés deux fois cette saison, dont un 2-5 dans la cité du Ponant voilà dix jours.

A ce stade, tout pèse des tonnes. Les quelque 2 000 minutes déjà avalées cette saison par les indispensables (Ludovic Ajorque, Mahdi Camara, Kenny Lala…) quand le coach parisien, Luis Enrique, n’en finit plus de gérer les temps de jeu et ranger dans leur housse respective les Ousmane Dembélé, Bradley Barcola et autre Joao Neves. Le brouillard qui les a contraints à se taper deux heures de car en pleine nuit après un huitième de finale de Coupe de France la semaine dernière à Troyes, dans l’Aube. Et une sorte de mode industriel (quatre confrontations entre le SB29 et le club de la capitale cette saison et même cinq s’ils se retrou