Champion ou pas, les saisons se suivent et les tirages au sort demeurent toujours aussi corsés pour le PSG. Pour cette Ligue des champions version 2025-2026, les Parisiens hériteront d’un parcours tortueux, comme l’année dernière, qui avait vu la compétition bouleverser sa formule. Ils ne sont pas les seuls : leurs homologues de la Ligue 1 n’ont eux non plus pas été vernis.

On rappelle avant tout le principe : une poule unique, des équipes réparties en quatre chapeaux pour le tirage (selon le coefficient UEFA calculé sur la base des résultats en Coupe d’Europe sur les cinq dernières saisons), qui joueront donc huit rencontres contre des adversaires différents (deux par chapeau), quatre à domicile et quatre à l’extérieur.

Versé dans le chapeau 1, le PSG avait des chances d’être épargné. Il tombe malgré tout sur du lourd. Les joueurs de Luis Enrique feront notamment face au Barça et recevront le Bayern Munich, deux prétendants au titre. Tottenham, qu’ils ont battus laborieusement aux tirs au but en finale de Supercoupe d’Europe, figure également au menu. Tout comme Newcastle, l’Atalanta Bergame, le Bayer Leverkusen, le Sporting Portugal et l’Athletic Bilbao. Dit autrement : aucune équipe faible, tirage salé.

L’OM, placé dans le chapeau 3, va retrouver l’atmosphère des chaudes soirées de C1 après trois ans d’absence. Les Marseillais devront eux aussi cravacher pour aller au-delà de la phase de ligue. Ils accueilleront l’un des favoris, Liverpool, ainsi que l’Atalanta, l’Ajax Amsterdam et Newcastle. Les hommes de De Zerbi se déplaceront pour affronter le Real Madrid, Bruges, le Sporting Portugal puis l’Union Saint-Gilloise.

Reversé dans le 4e pot, Monaco pouvait s’attendre à souffrir. Et ce sera bien le cas, avec plusieurs des boules parmi les pires possibles à tirer. Les Monégasques recevront Manchester City, la Juventus Turin et Tottenham. Ils feront eux aussi le voyage jusqu’au Real Madrid ainsi qu’au Club Bruges. Ils ne devront pas se manquer au Bodo /Glimt en Norvège ainsi qu’à Paphos, à Chypre, deux adversaires de moindre envergure.

A l’issue de cette phase initiale (du 16 septembre au 28 janvier 2026), les huit premiers seront qualifiés directement pour les huitièmes de finale, les formations classées de la 9e à la 24e place se disputant les huit derniers tickets en barrages aller-retour.

Pour la suite, c’est encore une fois un tirage automatisé qui déterminera les différents face-à-face, l’ordinateur devant respecter deux critères : un club ne pourra pas jouer contre un pensionnaire de son propre championnat, ni affronter plus de deux représentants d’un même pays.

Seule nouveauté : contrairement à l’exercice précédent, il y aura un véritable intérêt à terminer parmi les huit premiers de la phase de ligue puisque les heureux élus auront l’avantage de recevoir lors du match retour en 8e de finale.

Les quatre premiers évolueront même à domicile lors du match retour jusqu’en quart de finale, alors que les deux premiers du classement bénéficieront de ce privilège pour toutes les rencontres à élimination directe.

Avant le tirage, Luis Enrique le martelait depuis des semaines : l’objectif des Parisiens est bel et bien de «continuer à marquer l’histoire» et de forger «une dynastie» en allant chercher une deuxième Ligue des champions d’affilée, le 30 mai 2026 à Budapest. L’épopée ne fait que commencer.