Une soirée rare mais il fallait ça. On ne peut pas trop en faire non plus sur la victoire (4-2) du Paris-SG contre Manchester City mercredi 22 janvier, qui replace le club de la capitale dans une course à la qualification pour les seizièmes de finale qui, rappelons-le, ne correspond à rien de plus que le premier tour de poule de la Ligue des champions ancienne formule. Mais ce constat ne dit pas l’émotion, l’allant, l’immense domination contre des Sky Blues certes dans le dur (5e seulement de Premier League) mais qui valent leur pesant d’expérience. Et ont bénéficié, malgré le score, de circonstances favorables (deux buts d’avance à une demi-heure de la fin alors qu’ils étaient baladés, sauvés par leur barre transversale, buts parisiens refusés pour un rien) durant la quasi-totalité du match.

Une image, à la 70e minute : le petit pont d’un Ousmane Dembélé pourtant arrêté sur Bernardo Silva dans la surface mancunienne et le Portugais, à genoux, qui soupire distinctement, comme pour dire : «Je n’en peux plus.» «Mon équipe a beaucoup de choses pour elle, a expliqué l’entr