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Lille encore vainqueur en Ligue des champions, Monaco tombe à Arsenal : l’ésotérisme et le principe de réalité

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Les Nordistes, sublimés par leur entraîneur Bruno Genesio, ont encore impressionné par leur résilience malgré un groupe miné par les blessures. L’AS Monaco, en revanche, rentre dans le rang après un début de compétition en trompe-l’œil.
Rémy Cabella lors du match de Ligue des champions entre le Losc et le Sturm Graz, le 11 décembre 2024, au stade Pierre-Mauroy, à Villeneuve-d'Ascq (Nord). (Christophe Ena/AP)
publié le 12 décembre 2024 à 13h00

Fortunes diverses pour les deux clubs français engagés mercredi après les deux victoires de la veille, celle du Stade Brestois (1-0) devant le PSV Eindhoven, et du Paris-SG (3-0) sur la pelouse du Red Bull Salzbourg. Si Lille, vainqueur du Sturm Graz (3-2) à Villeneuve-d’Ascq, continue d’écrire ce qui pourrait être la plus belle page européenne de son histoire, l’AS Monaco a essuyé sa deuxième défaite de rang (3-0) à Londres contre Arsenal.

«Un peu miraculeux»

On finira bien par se demander dans quelles sphères l’entraîneur lillois, Bruno Genesio, part s’inspirer en amont des matchs de Ligue des champions. Il y a deux semaines, à Bologne, il alignait pour la première fois au poste de numéro 10 un gamin de 20 ans, Ngal’ayel Mukau, qui n’avait jamais inscrit le moindre but en professionnel : deux buts pour le Congolais, de son mauvais pied en plus (le droit), et le Losc repartait avec les 3 points de la victoire (2-1). Le 23 octobre, Genesio alignait une équipe bis au coup d’envoi d’un match de prestige, sur la pelouse de l’Atlético Madrid : un 3-1 arraché dieu sait comment, Antoine Griezmann & co terrassés. Contre les Autrichiens du Sturm Graz mercredi, le coach de la formation nordiste alignait son habituel arrière gauche, Mitchel Bakker, devant et à droite : non seulement le Néerlandais s’est parfaitement tenu à son p