Entre le prestige présumé du match de l’Olympique de Marseille sur la pelouse du Real Madrid ce mardi 16 septembre, qui ouvrira la saison des clubs français sur le front européen, et son importance sur le plan sportif : un gouffre. Où se niche le génie marketing des concepteurs de la Ligue des champions new-look lancée en septembre 2024. Et qui consiste, pour faire bref, à envoyer 144 matchs jusqu’à fin janvier pour en arriver début février, à une ruse près (1), au même point qu’en septembre 2023 et au premier tour de poule «à l’ancienne». Soit 32 équipes pour en écrémer 16, c’est-à-dire l’équivalent des seizièmes de finale.
D’ici là, la compétition reine fera parler. Elle ouvrira un espace aux Norvégiens du FK Bodo/Glimt, aux Chypriotes (sous pavillon capitalistique russe) de Pafos, à des vénérables comme le Sporting du Portugal ou les Grecs de l’Olympiakos Le Pirée. Ou encore à des entités sportives un peu floues comme l’OM. Cette stature sportive confuse, tout le monde la voit, depuis l’intérieur du club jusqu’aux supporters des ciel et blanc en passan