En mars 2017, le lendemain de la funeste remontada (1-6 à Barcelone, le Paris-SG devient la risée du monde entier), le défenseur brésilien Marcos Aoàs Corrêa, dit Marquinhos, a eu la surprise de retrouver sa Ferrari 458 Italia saccagée. Supposant une rétorsion des supporteurs parisiens, il en a discrètement référé au club. Puis, il a expédié sa voiture chez le garagiste. Ni dépôt de plainte, ni posture outrée, ni post Instagram teinté d’amertume : rien. Entre fatalisme, purgatoire discret (j’ai failli et puis bon, j’ai les moyens), gestion du temps long et volonté de ne pas fragiliser le lien entre le club et son public. Un rêve de joueur.
Avant le match aller
Vainqueur à l’aller (1-0), le Paris-SG disputera ce mercredi un huitième de finale retour de Ligue des champions bien mystérieux sur la pelouse de Santiago-Bernabéu contre le Real Madrid sous le haut patronage de son maître à jouer défensif de 27 ans, capitaine depuis vingt mois, buteur beaucoup plus souvent qu’à son tour sur le front européen (cinq depuis le Final 8 en août 2020, plus que les attaquants Neymar ou Angel Di María) et chenille ayant tiré depuis son arrivée dans la capitale française en 2013 un écheveau de fils de soie bien difficile à démêler. Sur la Ferrar