Les joueurs parisiens ont pris une bonne option sur les quarts de finale mercredi au Parc, en s’imposant avec patience (2-0) face à une Real Sociedad à son niveau mais qui n’avait pas non plus les armes pour faire beaucoup plus que ce qu’elle a fait lors de ce 8e de finale aller. Les stars parisiennes ont fait la différence sur des actions individuelles, ce qui relativise l’influence du coach du club de la capitale Luis Enrique à ce stade. Au fond, on n’en sait pas beaucoup plus. Mais les champions de France en titre gagnent des matchs.
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On imaginait des Basques évoluant avec leurs armes – l’intensité, le pressing, la coordination, la foi dans le plan de jeu dessiné pour eux par Marco Guida, éternel supporteur d’un club qu’il entraîne aujourd’hui. Ce courage a des vertus indirectes : en plus de réduire le temps de réflexion des milieux de terrains adverses, il permet d’exister dans les yeux des adversaires, une sorte d’effet expressionniste. Et il y a un prix à payer : l’espace laissé dans le dos des défenseurs espagnols, Kylian Mbappé (6e) et Ousmane Dembélé (25e) partant se goinfrer aussi sec. Le Paris-SG répondrait bien sur le même mode mais voilà : les Basques n’ayant pas la prétention technique de faire courir le ballon ou de le faire remonter en passes courtes, ils n’hési