Le Paris-SG s’est incliné ce mardi soir en huitième de finale aller de Ligue des champions face au Bayern Munich. Au Parc des Princes, les joueurs de Christophe Galtier ont été invisibles en première période, plus conquérants en seconde, mais ils avaient été entretemps punis par leur ancien joueur, le Français Kingsley Coman. Buteur à la 53e en profitant d’une erreur de marquage de Nuño Mendes puis d’une intervention trop peu tranchante de Donnarumma, Coman a permis aux siens de prendre une option sur la qualification avant le retour en Bavière le 8 mars.
Mais l’entrée de Kylian Mbappé à la 57e, après dix jours d’absence, a réveillé les Parisiens et peut donner un certain espoir. L’attaquant star, qui a inscrit un but finalement annulé pour une position de hors-jeu, a semblé donner des ailes à un collectif moribond.
Il faut dire que le Paris Saint-Germain abordait ce rendez-vous crucial dans une atmosphère de crise. L’équipe de Christophe Galtier sort d’une phase post-Mondial au Qatar plus que compliquée. Elle vient de perdre deux matches de rang, chez ses deux poursuivants en championnat, à Marseille (1-2) en Coupe de France puis Monaco (1-3) en Ligue 1, et son jeu est indigent.
Analyse
A tel point que le staff a pris le risque de faire jouer Mbappé, remis une semaine plus tôt que prévu d’une déchirure à la cuisse gauche, pour ne pas manquer la première manche contre le géant bavarois, et bousculer le destin de son club. Pour donner plus de corps aux espoirs parisiens, le coach parisien Christophe Galtier a pu aussi compter in extremis sur les présences de Lionel Messi et Marco Verratti, légèrement blessés à Monaco.
En face, le technicien du Bayern, Julian Nagelsmann, avait toujours cru à un bluff du PSG au sujet de Mbappé, co-meilleur buteur de la C1 avec l’attaquant de Liverpool Mohamed Salah (7 buts). Du reste, le Bayern débarquait avec une meilleure dynamique, plus en forme après avoir, lui aussi, connu des turbulences pour un club habitué à écraser la Bundesliga : trois nuls de rang et des disputes internes, notamment autour du cas du gardien Neuer. Le coach bavarois avait aussi ses soucis de blessures, avec celles de Sadio Mané, Lucas Hernandez, Manuel Neuer ou Noussair Mazraoui.
Les deux clubs se sont rencontrés à plusieurs reprises ces dernières années : ni plus ni moins qu’en finale de la compétition, remportée par le Bayern en 2020 (1-0). L’année suivante, le PSG avait pris une revanche éclatante en quarts de finale (3-2 /0-1), avec deux matches éblouissants de Neymar en particulier. Une nouvelle élimination, à ce stade de la compétition, serait catastrophique pour un club qui ne se contentera pas d’une simple première place en Ligue 1, d’ailleurs menacée elle aussi.