A Milan, les Bleus disputent ce dimanche à la Roja espagnole la deuxième édition de la Ligue des nations, curieux hybride entre la très haute compétition et les matchs amicaux sans vie, qui font depuis longtemps l’ordinaire des sélections entre deux phases finales. L’opération «maquillage» va bon train.
Difficile d’en vouloir à qui que ce soit : c’est du foot d’aujourd’hui, complètement transformé à la manière dont on le raconte. Surfant sur l’émotion du retournement de situation de jeudi contre les Belges à Turin (3-2, 0-2 à la pause), les tricolores se sont bousculés pour raconter la belle histoire. Le latéral gauche Théo Hernandez : «A la mi-temps, on s’est dit les choses claires. On les a mangés et grâce à ça, on est en finale. Maintenant, on a un trophée à gagner et nous, les trophées, on les gagne.» Antoine Griezmann : «Je pense que c’est un match qui peut nous faire du bien et même, peut-être, un déclic après l’échec de l’Euro [éliminatio