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Ligue des nations : le match France-Israël aura lieu au Stade de France et sera bien ouvert au public

Conflit israélo-palestiniendossier
La préfecture a confirmé ce mardi 15 octobre que la rencontre prévue pour le 14 novembre aurait bien lieu au Stade de France, dans des conditions normales malgré le contexte sécuritaire lié au conflit au Proche-Orient.
Le Stade de France accueillera bien du public à l'occasion du match de foot France-Israël à Saint-Denis. (Lucia Trouiller/Hans Lucas. AFP)
publié le 15 octobre 2024 à 15h45

Laurent Nuñez avait déjà écarté lundi l’hypothèse d’un huis clos. Le préfet de police de Paris a bel et bien confirmé ce mardi 15 octobre que la rencontre de football France-Israël, prévue le 14 novembre, aurait lieu au Stade de France. Depuis plusieurs semaines, la question de savoir si cette rencontre comptant pour la 5e journée de la Ligue des nations se disputerait à huis clos ou en présence de public était posée en raison du contexte de guerre au Proche-Orient, qui rendait les détails de son organisation incertains.

A cause du conflit, les matchs à domicile d’Israël se déroulent depuis le début de la compétition à Budapest en Hongrie. Jeudi dernier, c’est là que l’équipe de France avait affronté le pays. En juillet, le match Belgique-Israël pour la première journée de la Ligue des nations avait dû être délocalisé à Debrecen, en Hongrie, et s’était joué à huis clos début septembre. «Etant donné qu’en Belgique, aucune administration locale n’a estimé possible d’organiser le match à domicile des Diables rouges contre Israël le vendredi 6 septembre, expliquait l’Union royale belge de football dans un communiqué, [nous avons] a dû chercher une solution à l’étranger.» Les autorités avaient en effet jugé «impossible l’organisation de ce match à très haut risque» à Bruxelles en raison des tensions liées au conflit israélo-palestinien. Dans la foulée, d’autres villes belges avaient également refusé d’accueillir ce match.

Le match du 14 novembre se déroulera donc à l’inverse, «dans les conditions habituelles d’une rencontre de la Ligue des nations», selon les mots de Laurent Nuñez, qui concédait pourtant lundi que son organisation s’avérait «extrêmement sensible».