Le gotha du foot européen est un monde étroit. En partance depuis jeudi d’un FC Barcelone contraint à une réduction drastique d’une masse salariale estimée par le président catalan Joan Laporta à «115 % des recettes annuelles du club», l’attaquant argentin Lionel Messi semble tout proche de s’engager avec le Paris-SG, qui avait déjà approché le joueur l’été dernier.
L’Equipe parle d’un contrat de deux ans – on sait qu’il est hors de question pour Messi de s’engager sur une seule année – et d’un salaire tournant autour de 40 millions d’euros annuels, soit deux fois moins (au bas mot) que ce qu’il touchait en Catalogne. Une réunion entre les dirigeants parisiens et le père de l’attaquant, qui s’occupe de ses intérêts, aurait lieu sous deux jours. Aux hauteurs salariales dont on parle, une demi-douzaine de clubs seulement peuvent s’aligner. Et encore, compte non tenu d’une économie post-Covid qui a laminé le foot européen.
Chelsea, Liverpool ou encore Manchester United apparaissent loin des négociations, peut-être parce qu’il s’agit d’équipes construites autour d’une idée collective – des équipes de coach, dans le jargon – qui n’auraient que faire d’un joueur courant sept kilomètres par match (Liverpool, ou encore le tout frais champion d’Europe Chelsea), ou par manque d’attractivité (Manchester United).
Le plus beau joyau à exposer
Reste