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Interview

Lucas Chevalier : «Un gardien de foot a son propre match à disputer» 

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Gardien de Lille, qui affronte le Stade rennais ce dimanche 10 mars, et possible futur de l’équipe de France, Lucas Chevalier évoque ses débuts et le contexte psychologique de ce rôle à part, où chaque action «compte triple».
Lucas Chevalier, gardien du LOSC, lundi à Camphin-en-Pévèle (Nord). (Stephane Dubromel/Hans Lucas pour Liberation)
par Grégory Schneider et photos Stéphane Dubromel. Hans Lucas
publié le 9 mars 2024 à 10h16

Comptant parmi les sensations de la saison 2022-2023, sa première comme titulaire en Ligue 1, le gardien du Lille Olympique Sporting Club Lucas Chevalier (22 ans), né à Calais et patrimonialisé par les supporteurs du club nordiste, a tranquillement confirmé lors de la présente saison au sein d’une équipe qui chasse la qualification pour la Ligue des champions, quatrième avant la réception du Stade rennais dimanche 10 mars. On a ainsi filé au domaine de Luchin à Camphin-en-Pévèle (Nord), à quelques kilomètres de la frontière belge, pour rencontrer l’un des futurs possibles de l’équipe de France, Chevalier étant par ailleurs éligible cet été lors du tournoi olympique des Jeux de Paris. Et on est tombé sur un phénomène : curieux de tout, capable de mettre énormément de nuances dans son expression et ne craignant pas de revisiter son début de carrière et les vicissitudes du poste très particulier qu’il occupe, ou plutôt ce qu’il en comprend, lui. Le métier de gardien est parfois un boulot de chien : deux jours plus tôt [le 25 février], l’international espoir avait encaissé trois buts (1-3) au Stadium de Toulouse. On l’a lancé là-dessus.

Comment digère-t-on le fait de prendre trois buts ?

Le retour de Toulouse a été difficile, la soirée derrière aussi. Tu te refais les actions des buts, les issues, et tu te demandes comment tu aurai