La séquence est controversée, on confesse s’être usé la rétine dessus sans parvenir à statuer faute d’être un spécialiste en lecture labiale, mais l’idée demeure : un petit mois après avoir écarté la responsabilité de l’entraîneur parisien, Luis Enrique, dans le spleen qui l’habite désormais («j’ai plein de problèmes, mais le coach n’en est pas un»), l’attaquant parisien Kylian Mbappé a eu des mots peu amènes envers l’Espagnol lors de son remplacement à la 64e minute, jugé par lui prématuré, du match remporté dimanche (2-0) par les champions de France en titre au Vélodrome de Marseille.
Manière de harcèlement
Que le «fils de pute» que d’aucuns ont cru voir sur ses lèvres ait existé ou pas relève à ce stade du détail, le joueur filant au vestiaire avec son coéquipier et ami Ousmane Dembélé en ne passant que brièvement par la case banc de touche avant de poster une photo de lui de dos sur son compte Instagram. Ce n’est pas vous qui me rejetez, c’est moi qui me casse, laisse-t-il entendre. Drôle de situation quand même. Privée à intervalle régulier de terrain depuis qu’elle a annoncé quitter le club parisien à l’issue de son contrat arrivant à terme en juin, la superstar ressent une manière de harcèlement d’autant plus raffinée qu’elle demeure de son point de vue imprévisible ; un coup on le sort à la