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Nice-Cologne: les ingrédients d’une nouvelle faillite de gestion du maintien de l’ordre à la française

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Les violences qui ont entaché la rencontre européenne interrogent la capacité du ministère à encadrer les mouvements de foule, à moins de deux ans des Jeux olympiques.
Des supporteurs du FC Cologne et de Nice se battent avant le match de football de l'Uefa Europa Conference League entre Nice et le FC Cologne à l'Allianz Riviera de Nice, jeudi. (NICOLAS TUCAT/AFP)
publié le 9 septembre 2022 à 18h44

Des milliers de supporteurs allemands errant dans le centre de Nice, des affrontements en tribunes, un supporteur qui fait une chute de plusieurs mètres… Jeudi soir, de sérieux heurts ont eu lieu avant le match Nice-Cologne entre des fans des deux camps ainsi que certains du PSG, proches des Allemands. Une situation électrique qui s’est conclue par un bilan de 32 blessés, dont deux policiers et un stadier, et un report du coup d’envoi du match de près d’une heure. «Nous condamnons avec la plus grande fermeté les évènements odieux s’étant produits des deux côtés, avant le match d’hier», a fustigé le président du club allemand, Werner Wolf, dans un communiqué.

Dans le courant de la journée, le parquet de Nice a annoncé ouvrir trois enquêtes, pour des dégradations sur la boutique officielle du club, des violences en réunion aux abords du stade et dans le stade, mais aucune interpellation n’avait eu lieu ce vendredi soir. Reste qu’après les images marquantes, la question des responsabilités se pose. Celles des auteurs, en premier lieu. Mais aussi celles des différentes autorités. Si les escarmouches sont nombreuses en Europe depuis la réouverture progressive des stades en 2021, elles se multiplient un peu plus dans l’Hexagone qu’ailleurs,