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Non-port du brassard LGBT+ des Bleues : derrière la polémique, le silence infantilisant de Marie Barsacq

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Alors que la ministre des Sports qualifiait en mai de «faute professionnelle» le refus d’un joueur de Ligue 1 de porter le brassard LGBT+, son silence envers les Bleues interroge sur la différence de traitement.
Sjoeke Nüsken (Allemagne), Lia Wälti (Suisse), et les Bleues Grace Geyoro et Sakina Karchaoui. (F.Coffrini. A.Tarantino. B.Szabo/AFP. AP. REUTERS)
publié le 22 juillet 2025 à 19h42

Dans le foot de haut niveau, l’égalité femmes-hommes est une longue marche dont on ne voit pas le bout. Avant le Mondial qatari et même pendant, le capitaine des Bleus, Hugo Lloris, avait essuyé un feu nourri lors de ses nombreuses apparitions médiatiques sur le refus des Bleus d’arborer un brassard aux couleurs LGBT+ que d’autres équipes, les sélections allemande ou néerlandaise par exemple, adoptaient d’autant plus volontiers dans un pays où l’homosexualité est pénalement condamnable.

Samedi, les Bleues ont achevé leur route en quart de finale de l’Euro suisse (élimination contre les Allemandes, 1-1 et 5-6 aux tirs au but) sans mettre un brassard que neuf équipes sur seize – dont les cinq pays nordiques, comme toujours – avaient cho