Un nouvel entraîneur est annoncé à l’Olympique de Marseille mais il n’y a aucune chance que la parenthèse ouverte par les groupes de supporteurs qui, le 18 septembre, ont réclamé la démission en bloc de la direction marseillaise, menaces et chantage à l’appui selon Pablo Longoria, le président du club, ne se referme de sitôt. Une enquête a été ouverte par le parquet de Marseille, Longoria garde un chien de sa chienne envers ceux qui ont réclamé sa tête et les «billes» (on cite un proche des groupes de fan, dans l’Equipe) de ces derniers, supposément embarrassantes pour le président et sa clique, font parler. Reste à tirer les enseignements de la folle séquence déroulée par le club et son environnement depuis dix jours.
Une entreprise, vraiment ?
Elle a les atours d’une extraordinaire démonstration de force des associations de supporteurs. On coupe la tête des dirigeants sans même avoir besoin de s’appuyer sur un contexte sportif déliquescent (l’OM pointait alors devant