Une semaine : une éternité dans la temporalité du football, avalant des semaines à trois matchs et des prises de paroles qui se répercutent sans discontinuité sur les réseaux sociaux comme l’écho dans les gorges des montagnes. Ainsi, le milieu phocéen Mattéo Guendouzi aura pris la peine de fanfaronner une semaine à l’avance sur le clásico de dimanche (20 h 45 sur Amazon Prime) au Vélodrome entre l’Olympique de Marseille et le Paris-SG, vrai-faux sommet opposant le leader de Ligue 1 à un troisième qui patrouille… dix points derrière, un point d’écart ou presque (l’OM a un match de plus à disputer) par journée avalée depuis la reprise en août.
Dimanche dernier, après la seule victoire (4-1, devant le FC Lorient) obtenue par l’équipe marseillaise lors des six derniers matchs, Guendouzi a tonné dans un couloir : «Avec cette ferveur à domicile, je sais que l’on peut faire quelque chose de très bien. Le PSG, j’y ai joué très jeune [le natif de Poissy a quitté le club de la capitale à 15 ans, ndlr], donc j’y accorde moins d’importance qu’un club comme Lorient par exemple [qu’il a rejoint ensuite et où il a passé quatre saisons]. Ça va être un beau match à jouer. Je crois en mon équipe et je suis sûr qu’on va prendre les trois points.» Une hâblerie gratuite, qu’on oubliera en cas de malheur mais qui dira le caractère et le leadership si, par extraordinaire pour une formation phocéenne qui dispose de deux jours de récupération en moins («un gouffre», selon