L’entraîneur parisien Luis Enrique, samedi, en marge d’un succès intense (3-1) contre le Lille OSC : «De ce que je perçois autour du club, j’ai la sensation que ça fait trois semaines qu’on parle de la Ligue des champions, comme s’il n’y avait que ça. Comme si c’était la vie ou la mort. Mais non. Calme !» Le même Luis Enrique début février, après un match arraché avec les dents (2-1) à Strasbourg, sur une énième question portant sur le huitième de finale aller de Ligue des champions à venir contre la Real Sociedad de San Sebastián : «Non mais pourquoi vous me parlez encore de ce qui se passera dans douze jours ? Peut-être qu’on sera tous morts.»
L’Asturien n’est pas mort, nous non plus et on y est. Sorti cinq fois sur sept au stade des huitièmes de finale de la compétition reine, le Paris-Saint-Germain affrontera mercredi au Parc des princes une équipe basque que l’on pressent être, à tort ou à raison, son antithèse. Sur la foi des vertus qui animent la formation espagnole, à commencer par une modestie qui n’a aucune raison d’effleurer des joueurs parisiens qui