«A son âge, Phil Foden est le joueur le plus talentueux que j’ai jamais vu, en tant que joueur et que coach. Il a tout pour devenir l’un des meilleurs. C’est le seul joueur qu’on ne vendra jamais. Pas même pour 500 millions d’euros. Phil n’ira nulle part parce que Phil, c’est City.» Les mots sont de Pep Guardiola. Quand on sait ce que le technicien espagnol, qui a notamment joué et coaché au Barça, a côtoyé comme grands noms du football, l’éloge lâché à l’été 2019 avait de quoi faire parler.
Moins de deux ans plus tard, le même Phil Foden est devenu un élément incontournable des Citizens. Dans l’ombre des Haaland et Mbappé, son nom revient avec insistance lorsqu’il faut lister les tout meilleurs de la nouvelle génération. Mercredi, il devrait encore être aligné au moment d’affronter les Parisiens en demi-finale de la Ligue des Champions.
Joueur fétiche
Foden arrive au Parc affûté : depuis la reprise des compétitions après le confinement du printemps, il a pris part à 56 des 67 matches officiels de City. Soit autant qu’au cours de ses trois premières saisons au club. Une augmentation du temps de jeu significative, liée en bonne partie au départ de David Silva, joueur clé de l’animation offensive des Skyblues pendant ses dix années au club, et joueur fétiche de Guardiola. Ce dernier n’a pas voulu le remplacer en investissant. Avec Foden, il sait ce qu’il tient : le successeur nec plus ultra de l’Espagnol, capable d’évoluer dans tous les registres offensifs, ou pas loin. Une bénédiction