Noël Le Graët a sauvé les apparences. Et même un peu plus. «Il est très malheureux», a pourtant lâché le président de l’Olympique lyonnais, Jean-Michel Aulas, avant de s’engouffrer dans le taxi qui l’attendait boulevard de Grenelle, devant le siège de la Fédération française de foot (FFF). Pris depuis des mois sous un feu nourri d’affaires allant d’accusations de harcèlement sexuel jusqu’à sa sortie sur Zinédine Zidane, le président de la FFF a effectivement lâché la barre puisque le comité exécutif de mercredi qui, ironie du sort, avait été convoqué par Le Graët vendredi pour «améliorer le mode de fonctionnement» avant d’être détourné de son objet initial, a acté la «mise en retrait» du Breton, élu depuis 2011.
Le communiqué : «En accord avec le Comité exécutif de la FFF réuni ce jour à Paris, Noël Le Graët a choisi de se mettre en retrait de ses fonctions de président de la Fédération jusqu’à la communication définitive de l’audit diligenté [en octobre, ndlr] par le ministère des Sports, et dans l’attente de son analyse par le comex de la FFF.»