C’est une journée à la fois particulière et traditionnelle qui s’annonce pour le football français mardi 10 septembre, jour d’élection à la présidence de la Ligue de football professionnel (LFP), qui dirige le football professionnel français – gouvernance, négociation des droits télés, etc. Une succession de crises a rattrapé l’instance. Sur les droits télé : 540 millions d’euros par an seulement alors que le président sortant, Vincent Labrune, claironnait pouvoir décrocher le milliard, et les deux diffuseurs choisis, DAZN et BeIn Sports, violemment critiqués par les fans. Crise de gouvernance avec un système de scrutin remis en question, puisque le président du RC Lens Joseph Oughourlian et celui du FC Nantes Waldemar Kita viennent de retirer leur candidature au Conseil d’administration (CA) de la Ligue. Crise économique enfin, avec des clubs français (Strasbourg, Troyes…) vassalisés par leurs riches voisins anglais, quand ils ne disparaissent pas dans les divisions amateurs (Bordeaux). Deux hommes en lice : Vincent Labrune, en poste depuis 2020, et Cyril Linette, repêché pour la for