Le convoi parisien est lancé à 250 km/h sur une route de campagne avec des virages en épingle, il s’arrêtera mardi à Anoeta pour le 8e de finale retour de la Ligue des champions devant la Real Sociedad de San Sebastián (2-0 au Parc des princes à l’aller) et si le suspense concernant la qualification existe bien (ça peut aller vite), il ne vaut pas celui qui occupera désormais tous les esprits jusqu’à la fin de saison : jusqu’où l’entraîneur du Paris-SG, Luis Enrique, peut-il alimenter le psychodrame en écartant sa star Kylian Mbappé de tout ou partie des matchs pavant la trajectoire parisienne jusqu’à l’exfiltration du capitaine des Bleus au Real Madrid en juin ?
Depuis le nul vendredi à Monaco (0-0) et la séquence ahurissante qui a vu le Bondynois, sorti à la mi-temps, faire son propre défilé, garde du corps et dirigeant parisien compris, en marge de la rencontre devant des tribunes qu’il aura gratifiées de saluts ou encore de selfies, avant d’aller se poser à côté de sa mère en tribune présidentielle sans un regard pour les copains transpirant en contrebas, les deux camps ont eu le temps de s’organiser. A bien y regarder, Luis Enrique fait l’étonné. Voilà, je suis entraîneur et un entraîneur entraîne, manière aussi de souligner par la bande qu’aucun de ses prédécesseurs au Paris-SG n’avait eu cette latitude, t