Sans surprise, l’entraîneur parisien, Luis Enrique, a refusé de s’étendre, mais la presse espagnole n’a aucune raison d’avoir ces pudeurs. Au lendemain de la défaite (2-3) du Paris-SG en quart de finale de la Ligue des champions devant le FC Barcelone, l’attaquant parisien Kylian Mbappé, effacé contre les Catalans, aura ainsi eu le plaisir de se voir qualifier de «fainéant» par Marca, organe officiel ou presque d’un Real Madrid où le capitaine tricolore est attendu en juillet.
Sauf à simplifier outrageusement les choses, et Dieu sait que le football est complexe à ces altitudes, le match de mercredi est difficile à lire. Après, le PSG s’est incliné pour la première fois depuis cinq mois (1-2 à Milan le 7 novembre), battant au passage sa série d’invincibilité en la portant à 27 rencontres, ce qui dit tout de même sa force. Sauf qu’il a pris trois buts et qu’il en a mis deux. Et dans une Ligue des champions transformée en manège enchanté, spectaculaire au possible, où toutes les équipes présentes en quart évoluent à mille tours cent minutes (temps réglementaire plus arrêts de jeu) durant, c’est ce dernier chiffre qui interroge.
Un confrère, chafouin, après le match : «Quand même, ce coup-ci, Luis Enrique aurait pu donner du temps de jeu à Mbappé.» L’entraîneur espagnol,